WITH ASTRID

Voilà une bonne heure que j'étais sorti du confessional suite à mon buzz. Astrid avait réussi à me convaincre à me rétracter. Je ne savais pas si j'avais eu tort ou bien raison, mais bizarrement je ne l'avais pas senti ce premier buzz, il fallait que je creuse un peu plus auprès de la demoiselle. « Dit moi, comment ils ont réagit lorsque t'as fugué ? » Je venais tout juste de débarqué derrière Astrid qui se reposait tranquillement dans le jardin. Je prenais place à ces côtés et affichais mon plus beau sourire en attendant sa réponse. Je ne la lâcherais pas, je comptais bien décrocher son secret.

Johan m'avait buzzée pour finalement se rétracter. J'aurais bien aimé renflouer un peu ma cagnotte. Mais bon, ce n'était pas grave. Nous étions sorti du confessionnal depuis un petit moment déjà et j'avais décidé d'aller me dorer au soleil, parce qu'il fallait avouer que j'étais bien blanche. Johann arriva par derrière et me posa une question à propos de ma fugue.

- Je veux plus te parler de moi, tu cherches des indices sur mon secret dans tout ce que je dis, lui répondis-je en croisant les bras. Et puis c'est pas la peine de sourire, je te dirais plus rien sur moi, ma famille, mon enfance ou n'importe quoi d'autre qui me concerne.

Alors là, ce n'était pas très sympa de sa part. Se sentait-elle en danger ? Après tout elle avait l'air plutôt confiante lors de notre confrontation. « ça veut dire que je chauffe ? » Je regardais Astrid qui essayait tant bien que mal de bronzer. J'en suis sûr que si les baladeurs mp3 étaient autorisés dans l'aventure, qu'elle aurait mis ses écouteurs pour éviter de m'entendre. « J'en suis sûr t'es parents ils ont à mort paniqué et ont fait déplacés toute la police pour te retrouveré » Vu comment elle était proche de sa mère et la famille aisée dans laquelle elle vivait, ça ne m'étonnerais même pas.

Il m'énervait, j'avais plus envie de lui parler. J'avais l'impression qu'il interprétait chaque mot que je disais pour essayer de trouver mon secret. Je tournais la tête pour ne plus le voir. Je fermais les yeux sous mes lunettes de soleil.

- Moi je chauffe au soleil, oui, ça c'est sûr. Dis-je un peu froidement. Et si tu veux savoir, oui, mon père est très influent, alors il a demandé à ce que toute la police soit à ma recherche. Ma mère était appartement toujours en train de sangloter et mon père était en colère après moi, mais c'était parce qu'il s'inquiétait.

Je me mordais la langue après avoir dit cela. J'avais dit que je ne voulais plus lui parler de moi ou de ma famille mais comme d'habitude je ne pouvais pas m'en empêcher.

Je sentais la demoiselle commencer à s’irriter et pourtant, elle continuait quand même à me répondre franchement. « Donc ça serait possible que ton père est déclencher une alerte enlèvement ? » Je venais tout juste de décrocher mon regard d'elle profitant aussi du soleil qui tapait assez fort en ce milieu d'après-midi. Depuis mon buzz j'avais bien l'impression qu'elle avait un petit peu plus peur et qu'elle ne préférait même plus répondre à mes question. Pourtant, j'y tenais.

Il insistait avec ses questions sur une alerte enlèvement. J'avais beau lui dire que je n'avais jamais été enlevée et que c'était une simple fugue, il continuait à me demander des comptes.

- Non, mon père n'a pas pu déclencher une alerte enlève, parce que même si la plupart des policiers de Paris sont des connaissances, ils connaissent leur métier et je n'avais pas disparu depuis assez longtemps. Il faut attendre deux jours avant de signaler une personne comme disparue, mon père a voulu le faire au bout d'une journée seulement, et quelques heures plus tard on me retrouvait.

J'étais agacée, oui, il fallait bien l'admettre. Je savais que je n'aurais jamais dû lui parler du cas particulier, qu'il allait encore me poser pleins de questions. C'était vraiment chiant toute cette historie. J'avais envie de m'en aller, mais je me disais que c'était lui qui venait m'embêter alors que c'était à lui de partir.

- Bon, j'ai répondu à tes questions, alors maintenant tu veux bien me laisser ?

C'était plus un ordre qu'une suggestion ou une question mais j'essayais de rester calme et gentille.

J'écoutais attentivement les explications de la demoiselle me demandant alors pourquoi la voix m'avait donner ceci comme indice si enfin de compte ça n'avait aucun rapport. Peut-être pour me mettre sur la voix de son secret et qu'à la fin je devrait plutôt oublier cet indice. De toute façon, je comptais bien redemander des indices bien décidé à trouver le secret d'Astrid. « Hum..non ! » Je m'installais encore plus confortablement à côté d'elle pour lui faire comprendre que je ne comptais pas partir. « Mais pourtant ça a bien un rapport avec un enlèvement non ? Je suis assez proche de ton secret non ? »