ton caractère, ta personnalité, ton tempérament: Je ne suis pas difficile à vivre mais il faut avouer que j'ai un caractère bien particulier mais croyez-moi le surnom d'ours mal léché que me donnaient mes parents à l'époque n'est plus véritable. Ils m’appelaient ainsi car il m'arrivait de revendiquer des idées, d'aller à l’encontre des règles ou de la société. Et mine de rien, cela a commencé à ma pré-adolescence où j'ai commencé à me révolter. J'étais toujours le premier à descendre dans la rue, quitte à sécher les cours à mes années lycée. J'étais d'une grossièreté monstrueuse et je n'hésitais pas à frapper si besoin. Mais je me suis assagis, j'ai mûri comme dit ma mère. Cependant, le surnom est resté. C'est peut être ce qui me pousse à détester davantage les surnoms qu'à l'époque. Cette image d'adolescent puéril me colle à la peau. Quand on apprend à me connaître l'on se rend compte que j'ai évolué et ça, dans le bon sens du terme même s'il reste quelques traces de ce côté rebelle. Certes j'ai un côté infantile mais c'est simplement parce que j'attache une importance capitale à lâcher quelque fois la pression pour en oublier les responsabilités auxquelles je suis confronté maintenant. Je préfère dire que je suis un peu comme un Peter Pan, c'est vachement plus valorisant et amusant. Si j'ai arrêté l'école à seize ans, je suis loin d'être idiot. Scientifiquement, j'ai un QI plus élevé que la moyenne mais je ne suis pas du genre à le crier sur tous les toits. Je n'ai jamais vraiment aimé l'école et je me suis tourné vers l'apprentissage avant d'abandonner et de collectionner les petits boulots. Je ne vis plus chez mes parents, j'assume mes conneries mais je ne regrette en rien mes choix. J'assume toujours mes actes, tels qu'ils soient. Je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort ou à avoir pitié des gens. Ce que je ne supporte pas – c'est le mensonge (je dois avouer quand même que j'en use de mon côté mais je ne peux m'en empêcher parfois). En cas de nécessité, c'est inévitable vous comprenez ? Si on se risque à faire du mal aux personnes qui me sont chères je peux vous jurer que je m'emporte vite. Je suis une vraie tête brûlée. Que l'on me juge, que l'on parle de moi, que l'on m'insulte, j'en ai strictement rien à faire mais qu'on attaque ceux pour qui j'ai de l'affection, c'est une toute autre histoire. A vos risques et périls. Mon côté sauvage ressort et ce n'est jamais beau à voir. Je n'ai jamais rencontré une personne qui puisse tempérer ce côté que j'ai gardé de ma personnalité. En dehors de ma mère, je veux dire...